Où je brode pour ma soeur
Période un peu bizarre en ce moment, que ce soit en France ou de ce côté de l’Atlantique… donc autant rentabiliser et s’occuper !

A l’heure où j’écris le confinement de la population n’est pas à l’ordre du jour chez nous mais la plupart des entreprises optent pour le télétravail, les écoles sont fermées jusqu’à nouvel ordre, et il faut rester chez soi sans sortir deux semaines si on revient de l’étranger (ce qui est notre cas puisque nous avons passé une semaine de vacances aux Etats-Unis). En ce moment j’ai un bon vieux rhume, le peu de gens qui me croisent me regardent comme une pestiférée, c’est très étrange. Mais bon, on n’a pas le choix alors autant faire avec et ne pas se laisser abattre.

En panne d’inspiration pour le cadeau de Noel de ma soeurette qui vit dans un coin du monde où Ebola est plus le sujet qui préoccupe les gens, je lui ai proposé de lui broder un petit pochon.

Mon choix s’est arrêté sur la panthère du livre de Yumiko Higuchi (dont je suis bien incapable de vous traduire le titre, il est en japonais). Je n’ai utilisé que des cotons de mon stock pour broder le motif, sur du lin ancien qui vient d’un drap acheté dans une brocante il y a bien 10 ans. Les tirettes sont pour l’instant en ruban de satin rose clair, mais ça ne glisse pas assez bien, j’irai acheter de la cordelette en « soie » dès que je pourrai sortir. On a une boutique Mokuba à Toronto, je devrais pouvoir trouver ce qu’il me faut !

Le sac est assez gros pour transporter du linge sale pour un week-end, où une paire de chaussures, ou transporter un en-cours tricot…. mais ma soeur ne sait pas tricoter !

Les points sont simples : arrière, tige, chaînette, noeud. Mais j’ai bien dû y passer 45h à la louche. Comme pour les sweats de mes filles, j’ai préféré utiliser du Sticky Fabri-Solvy pour reporter le motif que de le décalquer. Sur le bleu marine je n’avais pas vraiment le choix, mais sur du blanc j’aurais pu décalquer. Mais en fait c’est beaucoup plus précis comme ça, le motif reste bien dessiné, pas altéré par un trait malheureux ou un défaut dû à mon acuité visuelle de taupe sous LSD.

Au final je suis contente du résultat, que je trouve très frais et très mignon. Je ne sais pas quand je serai en mesure de le donner à sa récipiendaire en revanche… ça c’est l’inconnue ! Sur ce, je vous laisse, j’ai des chemises à coudre !
Bonjour,
Je trouve votre pochon très frais. Figurez-vous qu’en lisant le titre « Le pochon panthère », j’ai tout de suite imaginé qu’il était en imitation fourrure de panthère ! Broderie jolie. Votre soeur sera heureuse de le recevoir.
Bonne vie à Toronto.
Gabrielle