Bande d’arase : un indispensable pour la construction de votre maison

28 septembre 2025

Une maison neuve peut présenter des remontées d’humidité dès la première année, malgré une dalle conforme aux normes. La réglementation thermique impose pourtant des solutions spécifiques à certains points de la structure, souvent négligées lors des chantiers sous contrainte de temps.

Certaines erreurs de mise en œuvre excluent toute garantie décennale en cas de désordre lié à l’humidité. La pose d’un dispositif adapté à la base des murs reste la seule option fiable pour éviter ce type de sinistre et améliorer la durabilité du bâti.

L’humidité dans les murs : comprendre un enjeu majeur pour la construction

L’humidité ne prévient pas. Elle s’infiltre là où on s’y attend le moins et transforme un mur solide en source de tracas. Parmi les phénomènes les plus surveillés, les remontées capillaires tiennent le haut du pavé sur les chantiers, qu’il s’agisse de maisons individuelles ou de bâtiments collectifs. L’eau issue du sol gagne peu à peu les murs, traversant béton, parpaings et briques sans difficulté. Ce processus laisse derrière lui des traces visibles : taches, décollages de revêtements, matériaux qui s’effritent, et parfois, une odeur tenace qui s’installe.

Le mur parpaings, en particulier, fonctionne presque comme une éponge dès lors qu’il est exposé à un terrain humide ou mal drainé. Sa porosité favorise l’apparition d’humidité ascendante si aucune protection n’est prévue. Cette vulnérabilité n’est pas qu’une question d’aspect visuel : la stabilité même de la maison peut finir par en souffrir.

Pour mesurer l’ampleur du problème, il suffit de regarder du côté des expertises en sinistre bâtiment en France : les remontées capillaires humidité figurent parmi les causes les plus fréquemment identifiées. Presque toujours, le diagnostic pointe un défaut d’étanchéité à la base des murs, là où l’eau trouve son passage.

Voici quelques manifestations courantes de ce phénomène :

  • Remontée capillaire : l’eau s’infiltre lentement dans les matériaux poreux et progresse vers le haut.
  • Efflorescence : des dépôts blanchâtres apparaissent, issus des sels emportés par l’eau, visibles en surface.
  • Détérioration des finitions : cloques, décollements, traces de moisissures s’installent durablement.

Limiter ces infiltrations en amont, dès le gros œuvre, reste la stratégie la plus efficace pour préserver la santé et la robustesse de la maison.

Pourquoi la bande d’arase s’impose comme une solution incontournable contre les remontées capillaires ?

Face à la porosité du béton ou du parpaing, la bande d’arase trace une ligne invisible mais décisive. Discrète, elle joue pourtant un rôle clé : garantir l’étanchéité à la base de toute la structure. Son principe est limpide : former une barrière physique, stopper la progression de l’eau capillaire entre la dalle et le mur. Cette membrane, en polyéthylène, bitume ou matériau composite, s’intercale entre la fondation et la première rangée de maçonnerie.

La bande arase se choisit en fonction du projet. Pour une ossature bois, il faut privilégier la résistance à la déchirure et la capacité à bloquer la vapeur d’eau. Sur un mur en parpaings, l’imperméabilité et la compatibilité avec le mortier ou les enduits sont déterminantes. La performance d’une bande arase étanche s’observe dans sa capacité à s’adapter, à encaisser les charges et à rester efficace au fil des années.

Pour mieux cerner son intérêt, voici ce qu’elle apporte concrètement :

  • Bande d’arase construction : elle s’impose aussi bien sur les chantiers neufs qu’en rénovation, anticipant les désordres liés à l’humidité.
  • Rôle bande arase : bloquer la migration de l’eau, préserver la qualité de l’air intérieur, maintenir l’intégrité des matériaux.
  • Bande d’arase pour ossature bois : protéger le bois contre l’eau et les champignons, éviter le pourrissement.

La réussite tient à la qualité de la pose. Tout compte : recouvrement des lés, absence de plis, continuité parfaite sur toute la longueur du support. Cette étape se place avant même l’élévation des murs, comme une fondation invisible mais décisive pour la longévité de la maison.

Zoom sur les différents types de bandes d’arase et leurs applications pratiques

On ne choisit pas sa bande d’arase au hasard. Polyéthylène, bitume, feutre bitumé ou matériaux composites : chaque arase bande se distingue par ses propriétés, ses contraintes et sa compatibilité avec les supports.

Pour les constructions en parpaings, la bande arase étanche en polyéthylène séduit par sa résistance à la perforation et sa pose rapide. Elle vient se placer sur le lit de mortier, avant la montée du mur, et bloque l’humidité à la source. Sur les bâtis anciens ou lors de rénovations, le feutre bitumé apporte une alternative plus souple, idéale pour s’adapter aux irrégularités d’un support d’époque.

Sur les ossatures bois, le choix de la bande arase adaptée prend une dimension différente : il s’agit avant tout de protéger le bois, particulièrement vulnérable à l’humidité. Certains produits proposent une double fonction : barrière à la vapeur et résistance mécanique, pour affronter sans faiblir les variations d’humidité ambiante.

Voici quelques exemples de bandes et de leurs usages :

  • Bande arase pour ossature bois : elle fait barrage à l’humidité et protège contre les agressions biologiques.
  • Bande arase mortier hydrofuge : conçue pour les maçonneries traditionnelles, elle se combine à un mortier technique pour renforcer l’étanchéité à la base.
  • Bande arase composite : légère, robuste, adaptée aux chantiers où la rapidité et la fiabilité sont recherchées.

Tout repose sur le soin apporté à la pose, qui doit être adaptée à chaque matériau et respecter les spécificités du chantier. Un travail précis, sans interruption ni défaut, assure l’efficacité du dispositif et la protection durable du bâti.

Conseils pour bien choisir et installer sa bande d’arase lors d’un projet de construction ou de rénovation

Analysez la nature du support avant toute chose

Chaque chantier a ses contraintes. Sur un mur en parpaings, il faut miser sur une bande d’arase capable d’assurer une étanchéité à toute épreuve. La membrane doit être choisie en fonction du type de matériau, de sa porosité, de la planéité du support et de l’exposition à l’humidité. Pour une ossature bois, la priorité va à la protection durable contre les remontées capillaires, tout en garantissant la compatibilité avec les pare-vapeur et écrans de protection.

Privilégiez la qualité et la régularité de la pose

La réussite de la mise en place de la bande d’arase repose sur l’attention portée aux détails. Choisissez une largeur adaptée pour couvrir l’ensemble du support, sans excès. Assurez-vous que la surface soit propre, plane et exempte de poussière pour que la bande adhère parfaitement et ne forme aucun pli. Les accessoires préconisés par le fabricant, notamment pour les raccords à la dalle ou les points sensibles, ne sont pas optionnels.

Quelques recommandations pour optimiser la pose :

  • Sélectionnez une bande d’arase de qualité, conforme aux normes appliquées en France.
  • Prévoyez un recouvrement suffisant entre les bandes pour garantir une parfaite continuité de l’étanchéité.
  • Vérifiez l’harmonie avec les autres éléments techniques, comme les pare-vapeur ou les dispositifs de ventilation.

La bande arase occupe une place stratégique dans toute stratégie de prévention des remontées d’humidité. Que vous bâtissiez une maison neuve ou que vous rénoviez un bâti ancien, le soin apporté au choix et à la pose de ce dispositif trace la frontière entre une construction saine et des années de réparations.

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